La période qui a suivi la séparation avec Aurella, a été une période dénué d’occasions de faire de nouvelles rencontres mais peut être aussi par omission d’une volonté suffisante de ma part de renouveler les expériences.

            Le travail a pris la place de ce type d’occupation, début d’un emploi des plus sérieux dans lequel je travaille encore à ce jour, changement de ville…

            J’ai maintenant conscience que ces moments de solitude n’ont pas été inutiles dans ma vie, de nombreuses réflexions parfois même inconsciente m’ont permis de savoir ce que je voulais même si j’allais tout de même par la suite commettre encore quelques erreurs.

            Ma nouvelle vie dans cette ville et cette solitude totale m’a conduis à nouveau vers un manque d’une partenaire, une compagne ou ne serait qu’une amie…

L’arrivée d’internet m’a permis de dialoguer facilement, outrepassant ma timidité, avec de nombreuses femmes et sans arrières pensées salaces, jusqu’au jour ou le dialogue à pris une tournure des plus intéressante. Une certaine « gazouille » de son pseudo a bien voulu échanger avec moi de long discours sur la vie et les attentes de l’un et de l’autre, des échanges qui m’ont permis de comprendre que celle que je cherchais étais une femme pour la vie, avec la vie de famille et les enfants et tout et tout.

            Malheureusement encore façonné par les préjugés des hommes sur les femmes de leur rêves, enfin avec du recul celles-ci ne sont qu’un assemblage des femmes mises en avant par les publicitaires et autres journalistes peu scrupuleux, je n’ai pas réalisé lors de ma première rencontre avec gazouille que ce bout de femme était celle que je désirais à mes cotés pour la vie.

            Nous nous étions donc rencontrés autour d’un café en bas de mon appartement de l’époque, la proximité géographique de nos lieux de vie restant amusante du fait de la rencontre via un tchat ne précisant par la localisation des personnes.

            Cette rencontre restera pour diverses raisons inoubliables, gazouille était venu au rendez vous en tout bien tout honneur car à ce moment elle n’était pas célibataire, étant conscient de ce fait et n’ayant pas de pensées autre j’étais présent dans le même état d’esprit. Ce moment furtif mais agréable ne me laisse malheureusement pas énormément de souvenir si ce n’est que de toute façon rien ne pouvais s’envisager vers la construction d’une vie de couple.

            Je n’ai jamais caché à ma femme, que lors de cette rencontre, le coup de foudre n’était pas au rendez vous. Nous nous sommes donc quittés et un peu perdu de vue pendant quelques mois.

            Cette rencontre m’a tout de même bouleversé dans le sens ou mes dialogues par internet on cessait ou tout du moins les dialogues qui auraient pu me permettre de rencontrer des femmes en mal d’amour. Conscient ou inconscient je ne l’avais pas oubliée, plusieurs mois après un petit SMS envoyé pour prendre des nouvelles, elle avait eu récemment le cœur brisé par son ami de l’époque de notre rencontre et semblait affectée par cette rupture pas très respectueuse.

            Nous nous sommes revues toujours en tout bien tout honneur ce qui a certainement déclenché chez moi une prise de conscience…

Certainement par méfiance mais peut être aussi parce qu’elle attendait que je la séduise, elle n’était pas avenante envers moi, elle me laissait la sensation qu’elle me rencontrait plus en amis entre deux rendez vous à côté de chez moi espérant trouver l’homme de sa vie que pour réellement attendre que je la charme.

Timidité quand tu nous tiens, il m’a fallu un certain temps pour prendre conscience que j’étais épris de sentiment profonds pour gazouille et qu’il était temps que je lui offre la parade nuptiale qui me permettrait qu’elle m’ouvre les bras et son… cœur bien sur.

Me retrouvant pendant plusieurs semaines en déplacement à l’hôtel pour raison professionnel, ce fut peut être la goutte qui a fait déborder le vase de ma solitude, je n’ai pu m’empêcher aider par une force mystérieuse de tenter de la séduire à distance par sms et enfin lui avouer ce que ressentais pour elle, le désir grandissant de partager douceur, tendresse, amour…

            Et enfin l’apothéose, le rendez vous est pris, elle semble séduite et vouloir se rapprocher, moi c’est évident je la veux, je la désire, physiquement, moralement, entièrement quoi. C’était donc un samedi matin pour être exact le fameux et l’unique 17 mai 2003…

            Elle est en bas et sonne à l’interphone, je lui ouvre, mon cœur palpite comme jamais enfin presque, elle monte les escaliers arrive devant ma porte je l’attends à la limite de m’évanouir mais si impatient de la revoir. Elle est la, devant moi, dans mon appart minuscule, n’ayant que pour seul possibilité pour s’asseoir que mon lit, mon petit lit de 90. Nous sommes enfin réunis, assis cote à cote et nous nous apprêtons à vivre le plus long moment de regardage dans les yeux de tout les temps…

            Moment inoubliable, exquis, gravés dans nos mémoires pour toujours, et ce n’est que très tard que nous nous sommes enfin embrassé et que nos corps ont fait connaissance.

            Cet instant magique fut suivi de moments de passion, étant officiellement chez moi pour prendre des cours de guitare (excuse pour ses parents), je ramenais ma douce au petit matin chez ses parents avant d’aller au travail. Beaucoup de moments inoubliables, car notre jeunesse et notre passion naissante ne nous empêcher pas de faire l’amour dans ma voiture sur le trottoir devant chez ses parents sur une route à grand passage…

            Ce chapitre clôture l’histoire des débuts de notre vie de couple, ce qui ne veut pas dire que nous ne parlerons plus de notre vie sexuelle dans les chapitres suivants. Mais disons que les chapitres précédent n’ont fait qu’évoqués brièvement mon expérience disons plutôt sage de ma vie sexuelle ainsi que la romance de notre merveilleuse rencontre.

            Les chapitres suivants auront, disons une tournure plus érotique voir extrêmement sexuelle…

            Vous avez bien compris que cette « Gazouille » devient alors ma femme que l’on nommera Agnès, ce surnom de remplacement ne va pas lui plaire, mais au moins c’est anonyme…